La syringomyélie
Description
Elle fut découverte en 1996 par le Vétérinaire Clara Rusbridge, et est apparentée au syndrome d’Arnold-Chiari chez l’homme.
Au début, on pensait que seuls les CKC Blenheim pouvaient en être atteints. Mais hélas, toutes les couleurs peuvent en être victimes. Il a été également détecté chez d’autres races de chiens, tels que les Terriers maltais, les Yorkshire Terrier, les Pomeranian et éventuellement chez les Chihuahuas.
Clara Rusbridge reçoit des rapports du monde entier, ce qui laisse suggérer qu’il puisse y avoir un nombre énorme de cas non diagnostiqués à travers le monde.
Chez le chien atteint, l’os occipital est anormal, ayant pour résultat une petite fosse caudale entraînant un surchargement et la herniation du cervelet, bloquant le flux du liquide cérobrospinal provocant ainsi une cavité nommée une syringohydromyélie.
Le symptôme le plus fréquent est le grattage, soit en l’air près de l’épaule quand le chien est excité, soit quand il marche en laisse. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le seul symptôme et il n’est pas toujours présent. Les chiens et chiennes affectés peuvent être sensibles autour de la tête, du cou et des pattes avant et souvent ils pleurent, jappent ou hurlent sans raisons apparentes. Ils peuvent développer un torticolis permanent ou avoir une démarche chancelante des pattes avant et/ou une faiblesse des pattes avant.
Remarque : Un chien a de très nombreuses raisons potentielles de se gratter le cou !
Dans les cas sévèrement affectés, le chien peut souffrir si gravement que l’euthanasie devient la seule solution.
Les signes sont habituellement remarqués chez les chiens entre 6 mois et 3 ans, mais ils ont été diagnostiqués chez des Cavaliers jusqu’à 10 ans.
Aujourd’hui, l’affection peut seulement être identifiée par une IRM ou par les signes cliniques. Il n’y a pas de tests pour identifier les porteurs. Cependant, Clare Rusbridge a commencé une collecte d'ADN en vue de trouver un test sanguin permettant un dépistage systématique des chiens atteints ou porteurs.